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Anecdotes

L'obélisque d'Axoum

La nuit du 27 au 28 mai 2002, date de la fête nationale éthiopienne, reste gravée dans les mémoires des militants de la cause de l'obélisque.

Coïncidence ébouriffante pour les athées, miracle pour les croyants - nombreux en Ethiopie, berceau de la chrétienté en Afrique - le monument est frappé par la foudre. A l'époque, l'historien Richard Pankhurst, fondateur en  Ethiopie du Comité pour le retour de l'obélisque, participe à des manifestations organisées à Londres. Il se souvient de l'émoi provoqué par l'événement, d'autant plus grand, dit-il, que suite à ce coup de foudre, "Vittorio Sgarbi, le sous-secrétaire d'Etat à la Culture italien, qui avait déclaré que l'obélisque était désormais un citoyen naturalisé,  a changé d'avis". La décision ferme de le rendre à l'Ethiopie est prise peu après, avec, à la clé, en 2005, un voyage en première classe dans le plus gros avion du monde. L'anecdote ajoute  à l'aura de mystère entourant ce monument, héritage du royaume de la reine de Saba, érigé entre le IIIe et le IVe siècle. Pour soulever à l'époque plus de 150 tonnes de pierre, certains estiment que la force de miliers d'esclaves a été nécessaire, d'autres évoquent le concours des éléphants et un ingénieux système de levier.

Quelque 1 700 ans plus tard, l'Unesco a fait appel aux services d'ingénieurs qui ont dû déployer tout l'éventail de leur talent pour espérer parvenir aux mêmes résultats. "Ce ne sont pas des Lego, il faut manipuler chaque bloc dans un petit espace, avec beaucoup de précaution", explique Nada Al Hassan, chargée du projet pour l'Unesco. A cet effet, une tour en acier de 150 tonnes a été édifiée et deux grues ont été acheminées. Coût : 4 millions d'euros.

Un chien et la foudre

L’accident s’est produit le samedi 11 juin dernier à Kouentou, localité située à 28 km de Bobo. Selon les témoins du drame, c’est le père du défunt qui aurait "appelé" la foudre. Le vieil homme aurait agi ainsi pour punir des voleurs d’œufs, de son poulailler.

Selon ces témoins, il s’est trouvé que c’est le chien du jeune homme qui était coupable. Résultat : lorsque la foudre est tombée, elle n’a épargné ni le "coupable", ni son maître. Quatre autres personnes ont aussi été blessées. Les esprits cartésiens ne peuvent s’empêcher de s’interroger sur la rationalité de cette histoire. Mais, l’Afrique reste ce qu’elle est. Elle a ses raisons en terme d’irrationnel que la raison humaine a du mal à comprendre.

 

La foudre et l'avion

Le cadran de vitesse du Cessna 304 indiquait quelque chose qui n'avait pas de sens. Les nuages noirs qui entouraient l'avion de Philippe Bonnet, un homme d'affaires de la Rive-Sud de Montréal, lui obstruaient la vue et empêchaient tout repère visuel. Il n'avait plus de radio.

Sur les écrans du contrôle aérien à Washington, son avion venait tout juste de disparaître, parce qu'il n'avait plus de transpondeur.
«Et ça, dit-il en souriant, ils n'aiment pas ça, à Washington.» Les chasseurs F-16 de l'armée américaine étaient déjà en route pour l'intercepter. Ça aussi, il le savait. Tellement qu'il avait prévenu ses trois passagers que les F-16 allaient leur rendre visite.

Il était parfaitement conscient que son appareil volait en aveugle directement vers la Maison-Blanche ! Mais ce qu'il aurait bien voulu savoir, à ce moment-là, c'était comment il allait bien pouvoir se sortir de là.
Entre le moment où son appareil de six places a été frappé par la foudre, à quelques dizaines de kilomètres de Washington, lundi, et celui où il s'est posé sain et sauf à l'aéroport Gaithersburg, au nord de la capitale, un F-16 toujours collé au train, M. Bonnet ne sait pas trop combien de temps s'est écoulé. Tout s'est passé tellement vite...

L'homme d'affaires revenait d'un voyage de quelques jours à la Nouvelle-Orléans à bord de son bimoteur, en compagnie de sa conjointe et d'un couple d'amis. M. Bonnet a 20 ans d'expérience et n'avait jamais vécu le moindre incident en vol. Jusqu'à ce que l'orage les entoure, à leur approche de la capitale américaine, il n'avait aucune raison de penser qu'il en irait autrement ce jour-là.
Quand la foudre a touché le devant de l'appareil, une vive lumière blanche a envahi la cabine, comme un flash. Mais rien de plus. Quelques instants plus tard, M. Bonnet lisait sur un indicateur que le Cessna perdait rapidement de la vitesse, passant de 190 à seulement 60 noeuds. Ça n'avait pas de sens: à moins de 75 noeuds, un bimoteur de cette taille décroche et tombe comme un poids mort. Alors qu'il tentait de se repérer sur quelque chose pour estimer sa vitesse, le pilote réalisait que la radio et le transpondeur (qui émet un signal permettant d'identifier et de repérer l'appareil en vol) avaient grillé.
Même s'il savait qu'il se dirigeait vers le périmètre de sécurité aérienne autour de la Maison-Blanche, il ne pouvait pas changer de cap sans prévenir dans un espace aérien aussi achalandé que celui de Washington. Ses systèmes d'alerte de proximité «bippaient» à tout moment pour le prévenir que d'autres avions se trouvaient près de lui.
C'est alors qu'il a aperçu une fusée d'avertissement passer devant le Cessna, suivie de près par la masse grise et menaçante d'un F-16. Un des deux appareils qui l'avaient pris en chasse est venu si près de son avion qu'il pouvait distinguer la silhouette du pilote dans le cockpit. L'avion de chasse a balancé les ailes. M. Bonnet a répondu en faisant de même. Et il a suivi le jet, qui lui intimait la route à suivre.
«Je pense qu'ils s'amusaient, dit l'homme d'affaires, en imitant des mains les passages en successions rapides près du Cessna. Un des F-16 était en position d'escorte à côté de nous, puis il a amorcé une ascension très rapide, il s'est complètement retourné pour redescendre, et il est repassé à côté de nous, comme ça, en position à l'envers.»
Le copropriétaire de la fromagerie Damafro de Saint-Damase affirme qu'il n'a pas eu peur. Rétrospectivement, il se demande s'il n'aurait pas dû. «Je pense que si j'avais continué de voler une minute de plus dans la direction où j'allais, ils m'auraient peut-être descendu», dit-il.
Les autorités américaines l'ont bien traité, assure-t-il. Et pour être traité, il a été traité. Des policiers l'attendaient sur la piste dès qu'il a immobilisé son Cessna. Dans les secondes qui ont suivi, huit voitures de police ont entouré l'appareil et ses passagers. Peu après sont arrivés quatre agents du FBI, puis deux enquêteurs de la National Security Agency. Il n'y avait pas de quoi rire.
Après explication, aucune accusation n'a été portée contre M. Bonnet, qui a pu redécoller dès le lendemain pour rentrer à Saint-Hyacinthe, sans autre incident. Le Cessna n'a même pas été endommagé. Quand l'éclair a frappé, la décharge a carbonisé des diodes dans le système électronique qui alimente l'indicateur de vitesse.
Tout ça, donc, à cause d'une ou deux diodes?
«Oui, répond le pilote. Mais il a fallu que ça arrive dans les pires conditions météo possibles et au pire endroit du monde où une chose semblable puisse arriver.»

 

Un bon conducteur

Spring Hill, Floride (AP) - Emory Johnson peut se vanter d'avoir survécu non pas une mais deux fois... à la foudre.

Mais la seconde a été bien pire que la première pour cet ouvrier du bâtiment de Tarpon Springs, dans la banlieue de Tampa, sur la côte occidentale de la Floride.

Mercredi, Johnson travaillait sur un système d'air conditionné quand la pluie a commencé à tomber. Il a alors mis ses outils à l'abri à l'intérieur de la villa en construction dans laquelle il travaillait. Il était en train de descendre d'une échelle en fibre de verre quand la foudre a frappé un pin haut d'une trentaine de mètres dans le jardin. La décharge électrique a traversé le pin avant de suivre une canalisation et de frapper une fenêtre.

"Il y a eu un bruit énorme, et j'ai eu l'impression de brûler de l'intérieur, et je me suis évanoui", raconte Johnson. "Quand de suis revenu à moi, je tremblais tellement que je n'arrivais pas à m'arrêter".

Plusieurs heures après la secousse, ses épaules étaient endolories et "j'avais la sensation d'avoir été battu sur tout le corps". Toujours tremblant, l'homme âgé de 54 ans a encore la force de plaisanter :  "si vous voulez un milk-shake, je peux vous en faire un. Mais il ne sera qu'à moitié rempli".

La première fois qu'il a été frappé par la foudre, en 1986, il était assis au volant de son camion à un carrefour. La décharge a brûlé les sièges, grillé le système électrique et l'a laissé frissonnant. "Je ne sais pas si elle (la foudre) m'en veut ou quoi", a dit Johnson.

Un brin de désert

A première vue, c'est direction poubelle. Une pelote de brindilles rabougries, desséchées, mortes à coup sûr. Et pourtant. Un peu d'eau et voilà, quelques  heures plus tard, la chose qui revit, se déploie et verdoie. Quasi magique, d'autant que le processus est réversible : privée d'eau, elle se ratatinera, pour réssuciter à la première goutte. Au XVIIe siècle, les collectionneurs se devaient d'en posséder une dans leur cabinet de curiosités.

C'est une rose de Jéricho. Une plante du désert qui n'a rien d'une rose et qui ne provient pas de Jéricho. Anastatica hierochuntica, dit la nomenclature savante. Les magasins ésotériques en font leurs choux gras. Avec un paquet de fadaises supposées expliquer son origine et ses vertus : c'est un ange qui, en frôlant la terre de son aile, l'a fait naître près de l'enfant Jésus ; c'est un talisman qui protège de la foudre ; sa présence favorise les accouchements, le bassin de la parturiente s'ouvrant comme la plante dans une assiette d'eau.

Loin de ces fariboles, Nature et  Découvertes, qui la commecialise avec une coupelle, a trouvé un créneau plus grand public : pour les enfants à partir de 5 ans. Du coup, notre rose se voit dotée d'une vétusté à faire rêver les petits :  "plante des dinausaures". Seul hic : ces bestiaux ne vivaient pas dans les déserts.

La Sainte Barbe

La Sainte Barbe est fêtée chaque année le 4 décembre. C'est la patronne des sapeurs pompiers.

La tradition se situe à Nicomédiee, aujourd'hui Izmit, ville de Turquie, en l'an 235.

Belle et noble jeune fille, Barbe aurait été enfermée dans une tour par son père Dioscore qui voulait la soustraire aux sollicitations du monde.

De retour d'un voyage, Dioscore apprend que sa fille s'est convertie au catholicisme. Il la livre au Gouverneur qui la fait supplicier et décapiter par Dioscore lui-même. A peine a-t-il terminé, qu'il est frappé par la foudre. La tour, au cours des âges, finit par se confondre avec une poudrière.

Invoquée contre la foudre et l'incendie, elle est désormais la Sainte Patronne des artificiers, des artilleurs et des mineurs, autant que des Sapeurs-Pompiers.

Son nom a été retiré du calendrier romain en 1969 et remplacé par celui de Barbara.

Frappé cinq fois

Il a été frappé par la foudre... cinq fois !

Un cubain a rapporté avoir été frappé par la foudre pour la cinquième fois au cours des 22 dernières années.

Selon le Terra Noticias Populares, Jorge Marques se dit maudit par un mauvais sort et que la foudre lui court après. Il est même capable de décrire la sensations de la foudre sur son corps. "Je sens quelque chose de très froid qui entre dans mon corps. C'est un peu comme si on plongeait un fer rouge dans l'eau froide", a t-il déclaré.

Le fermier de San Manuel a été frappé par la foudre pour la première fois en juin 1982. Il a souligné qu'à cette occasion, ses cheveux avaient brûlé et tous ses plombages avaient explosé dans sa bouche.

La dernière fois, Marquez dit avoir voulu minimiser les dommages en s'aggripant à une pièce de caoutchouc dès qu'il a commencé à pleuvoir. "A partir de maintenant, je ne me fierai plus à la chance. Dès qu'il commence à  pleuvoir, je m'agrippe à un objet non conducteur d'électricité. Je ne veux pas vivre ça une sixième fois !" s'est-il exclamé.

Rétro 1920

Après la conquête des airs, la création de la foudre, ainsi que tous les plus anciens rêves de l'humanité se réalisent, grâce aux merveilles de la science qui nous ouvrent chaque jour sur l'avenir de nouvelles et prodigieuses perspectives, et l'homme devient réellement le roi de la nature.
Qui n'a entendu parler des effets capricieux et formidables de la foudre ? Sa puissance est immense et l'on a vu de gros arbres détruits sous son action et des barres métalliques volatilisées.
Mais l'homme, toujours présomptueux, s'est proposé de créer une foudre artificielle, réalisant en petit ce que la Nature réalise en grand. C'est ainsi que M. Steinmetz, ingénieur-conseil de la General Electric Company, a réussi une série d'essais, les plus intéressants qui aient été jamais tentés dans cet ordre d'idées.
La foudre artificielle qu'il a réussi à créer ne possède que le cinq-centième de la puissance de la foudre naturelle. Mais, toutes proportions gardées, la foudre artificielle se traduit exactement par les mêmes effets que l'autre.

L'appareil générateur de foudre est constitué par une série de condensateurs disposés de façon à recevoir de très hautes tensions. Lorsque la tension de l'énergie électrique qu'on y envoie devient plus grande que la charge que peuvent contenir les condensateurs, la décharge se produit, l'éclair artificiel illumine l'espace, le tonnerre gronde et la foudre éclate.

La foudre en boule

"Un signe merveilleux est descendu près de Londres", le 7 juin 1195, écrit le moine Bénédictin Gervase du prieuré de la cathédrale Christ Church, à Canterbury. Son texte retrouvé et analysé par Brian Tanner, physicien, et l'historien Giles Gasper, de l'Université de Durham, pourrait être la plus ancienne description d'une foudre en boule (aussi nommée "foudre globulaire"), manifestation météorologique rarissime dont les causes physiques restent encore mystérieuses. A tel point que les scientifiques ont longtemps douté de son existence.... en savoir plus

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